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mercredi 6 juin 2012

La mort en direct

Ou quand les animaux nous émeuvent plus que les humains.


Sur le site http://www.storch-in-bayern.de/ nous avons tous pu assister à la construction du nid de la famille cigogne, à la couvaison, puis à l'éclosion un à un des oeufs, à la soudaine et mystérieuse disparition d'un des quatre oisillons et, finalement, suivre le cours tranquille de la douce vie de la famille cigogne. 
Tout se déroulait pour le mieux.
J'y faisais un tour régulièrement, histoire de suivre l'évolution via la webcam. Comme une vieille tante lointaine, souhaitant voir grandir "ses" petits.

Et un matin, @thalestria lance un cri d'alarme: «Que se passe-t-il avec la troisième petite cigogne?» À la lecture de ce message, nous sommes quelques-uns à se ruer sur le site.

Le petit gisait dans son nid. Pire, il semblait agoniser. Encore pire, sa fratrie semblait vouloir l'aider en tentant de le relever à l'aide de leur bec. La mère se tenait debout derrière, impassible.




Dur à supporter, vous dites ?
Ça suffit, cet apitoiement, cette sensiblerie, cet anthropomorphisme! Où se croit-on ici ? 


La mort et l'agonie "live", ce n'est pas du nouveau. Le téléjournal nous a pourtant bien endurcis, et avec les humains de surcroît. Il y a belle lurette qu'on ne s'émeut plus de voir en direct un  contestataire syrien tomber sous les balles ou un manifestant se faire mortellement rouer de coups. Ça ne nous empêche même pas de finir notre assiette de pâtes.

D'où vient alors qu'un simple bébé cigogne agonisant puisse nous bouleverser ?

Il n'y a pas que l'humain qui le soit, la nature aussi est cruelle.

lundi 7 mai 2012

L'hécatombe de la terrasse

L'hiver a été dur. 

Dire que je me suis réjouie du faux printemps en mars, des pousses de tulipes, déjà, et de l'apparition des bourgeons. Mon vieux fond d'héritage judéo-chrétien aurait dû m'alerter et m'empêcher de me réjouir trop vite. Le gel qui a suivi n'a pas pardonné.
On dit que la culture en pots n'est pas facile. Je veux bien le croire, surtout que je n'y connais pas grand-chose.
Et pourtant, j'ai une centaine de pots, des géants aux minuscules, pour meubler l'espace, pour tenter de nous protéger du regard des voisins, pour jouir de notre oasis.
Ma réussite, depuis que nous sommes ici, je la dois sans doute à la chance. La chance du débutant.
Donnez-moi un chien, un chat, un cheval, des moutons, des chèvres, des poules et je saurai les entretenir, prévenir les maladies, les soigner, les aider, tout ! Mais avec les plantes, j'y vais d'instinct... et je ne garantis pas la valeur de celui-ci.
Ce printemps, je mesure l'hécatombe !
Mon préféré, mon olivier de Bohême n'est plus qu'un squelette décharné, quelques feuilles séchées qui pendent, ici et là, au bout des branches. Une horreur.
L'arbre aux papillons, réputé pour être intuable, celui dont on ne peut se débarrasser,  se dresse tout nu, tout efflanqué. Bien mort.
Sans parler du figuier, du laurier, de quelques rosiers, des bambous, des roseaux, et j'en passe, et j'en passe.
Certaines plantes m'étaient précieuses, elles m'avaient été données par une amie. (http://mjmlingua.blogspot.com/2011/06/prendre-conge.html).


Un hiver tout bêtement et simplement trop rude peut-il me disculper ou dois-je admettre mon incompétence ?







C'était avant...
...Et maintenant     

dimanche 22 avril 2012

Quand un tweet fait votre journée.

La vie est truffée de petits bonheurs.
Rarement de grands.
Des petits-rien-du-tout qui épicent le quotidien.

Le premier déjeuner sur la terrasse de l'année.

La première sortie pieds nus dans les chaussures.

Un fou rire entre amis.

La mauvaise nouvelle attendue qui se révèle être une bonne nouvelle.

La perle de votre fil: l'abonné qui, au fil des tweets, devient un ami..

Et le nouvel abonné qui, contre toute attente, par un coup de tweet magique, lance la réponse dont vous aviez besoin pour mettre du soleil dans cette journée.
Celui qu'on voudrait engager illico comme baume du coeur.



samedi 14 avril 2012

Quand Instagram crée le drame

C'est fou ce que l'arrivée d'Instagram sur Android a fait comme vagues. 


Certains fanatiques d'iPhone sont tombés en syncope, maudissant et bannissant d'avance tout "Androïdien" qui oserait les suivre sur Instagram. Ne pas s'en offusquer, parce que la grande majorité a accueilli à bras ouverts les nouveaux arrivants.
Bien sûr, toute la communauté Android s'est empressée d'aller voir de plus près cette application si populaire. Et on s'est laissés prendre au jeu. 


D'autres applications de traitement de photos font à peu près la même chose, si ce n'est mieux. Mais le fait de pouvoir les partager avec "son monde" ajoute un côté fort sympathique. En un clic, toute (ou une grande partie) de ma communauté Twitter passe alternativement de lecteurs de 140 caractères à visiteurs de galeries, échangeant coups de coeur et commentaires.
Comme beaucoup, je suis rapidement tombée sous le charme.


Instagram ne transforme personne en grand artiste. C'est un jeu. On ne devient pas excellent photographe parce qu'on applique des filtres préfabriqués, prémâchés. 
Mais on s'amuse, on raconte des histoires en photos.


On les transforme un peu...


                                                
(avant filtre et cadre)


...pas du tout...



(avant filtres et cadre)
... ou beaucoup.

Qu'arrivera-t-il avec l'achat d'Instagram par Facebook ? Il y a de quoi s'inquiéter. Plusieurs sont déjà partis vers d'autres sites de partage. 
J'attends encore un peu, je laisse venir....

jeudi 9 février 2012

La diabolisation des réseaux sociaux


Le blog de la Radio Suisse Romande – signature.rts.ch  offre parfois un bel espace de débat.
C'est à la suite d’une chronique de la journaliste Chrystel Domenjoz (
@C_Domenjoz) sur l’importance de Twitter pour alimenter les débats que la réaction d’un auditeur n’a pas manqué de secouer une petite partie de cette communauté.  L’occasion pour ce "François" de dire tout le mal qu’il pensait des réseaux sociaux.

Je n’ai pu m’empêcher d’ajouter mon grain de sel.
  
Monsieur François,

mardi 3 janvier 2012

Milan laisse ses marques.



(photos avec le téléphone Samsung Galaxy SII)


Le tram de la ligne 1 - incontournable expérience!






Le temple de la religion
Le temple de la consommation






Mon coup de coeur milanais: les navigli

Santa Maria delle Grazie
Pour la Cène de Da Vinci, on repassera...



Cimetière Monumentale
Ni mots, ni images suffisent.