Les voyages forment la jeunesse, mais ça donne au visage un p'tit air de vieillesse (chantait Claude Gauthier). Quoi qu'il en soit, le contenu des bagages a considérablement changé avec le temps. C'est ce que je réalisais ce matin, en bouclant ma valise pour Venise (dit-elle, en repoussant négligemment du revers de la main ses longs cheveux blonds).
Plus de rouleaux de films, plus de guide de voyage format papier, plus de dictionnaire papier, ni de plan de ville, ni même de livres. Tout ça tient dans le téléphone et la tablette. Voilà qui allège une valise. Mais en échange, un chargeur pour l'appareil-photo, un autre pour le téléphone, sans oublier celui pour la tablette. Une pile de recharge pour l'appareil-photo et une autre pour le téléphone (les utilisateurs de iPhone peuvent-ils faire ça?).
On veut prendre le courrier, continuer à Twitter, chercher les restaurants sur google, consulter l'horaire des vaporetti et quoi encore? Ah oui, écouter de la musique ou des podcasts sur le lecteur mp3. Ça prend du «jus» tout ça!
Je me retrouve donc avec un sac bourré de câbles pour lesquels il faudra trouver des prises déjà dans le train (le lampion est déjà allumé pour qu'il y en ait) et suffisamment dans la chambre d'hôtel, pour deux personnes avec chacune sa flopée d'appareils énergivores. Ce n'est pas gagné d'avance.
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