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vendredi 3 septembre 2010

L'erreur symptômatique

Nous sommes jeudi et je prends la relève aux fourneaux. Mon mari, cuisinier officiel sous notre toit, ne reviendra qu'en fin d'après-midi. Du coup, pour être à la hauteur de la suppléance culinaire, je prépare ce qui s'annonce comme l'osso-buco du siècle.
La rentrée scolaire s'est faite lundi. Une rentrée en douceur, le retour au travail après les longues vacances se fera progressivement, s'échelonnant sur quelques semaines.
Aujourd'hui, j'ai congé.
Je m'apprête à servir, il est un peu passé 20 heures. Téléphone. Je réponds agacée, irritée. À l'autre bout, la voix est tout aussi irritée, c'est la préposée de l'école: "Tu es à la maison ? "
Non, mais, quelle question ! Bien sûr que je suis à la maison. Suis même en train de servir LE osso-buco qui s'inscrira dans les annales de l'histoire de toute la Suisse et même de sa banlieue.
Mais le mal est fait, la petite question innocemment posée a fait son chemin et le doute est maintenant plus qu'installé. À la vitesse du plus performant des ordinateurs, mon cerveau a revu son plan de cours et, conclusion, non, je ne devrais pas être à l'école.... mais sans assurance. Je sais déjà que j'ai dû faire une erreur.
J'imagine déjà la dizaine d'adultes remplis d'appréhension face à ce premier cours et le professeur ne se présente pas ! En un éclair, j'échafaude tous les scénarios possibles: celle-ci a eu tout le mal du monde à trouver une gardienne ce soir, celui-là a dû reporter un rendez-vous important, elle a refusé une sortie entre copines, lui a fait une heure de route pour assister à ce cours. Et le professeur ne se présente pas !
Le mal est fait. J'ai oublié ce cours !
Mon affolement est-il légitime ?

lundi 30 août 2010

Le maillon faible

J'ai retrouvé cette pensée hautement philosophique dans le fond d'un classeur de mon ordinateur. Il est utile de s'en souvenir avant le premier apéro.

1) Un troupeau de moutons ne peut se déplacer qu'à la vitesse du mouton le plus lent.
2) Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en premier.
3) Cette sélection naturelle est bonne pour le troupeau en général, parce que la vitesse du troupeau augmente à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.

Il en est de même pour l'Homme:

1) le cerveau humain ne peut fonctionner plus vite que ses cellules les plus lentes.
2) Comme on le sait aujourd'hui, la consommation d'alcool détruit les cellules du cerveau.
3) Naturellement ce sont les cellules les plus les lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.
4) On peut donc en déduire qu'une consommation d'alcool élimine les cellules les plus faibles, rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant.

 Ce qui explique qu'on se sente toujours un peu plus intelligent après quelques apéros.

vendredi 27 août 2010

La dame de la Poste a de la répartie..............

J'ai reçu ce petit billet d'humour aujourd'hui. Il date, je le sais, mais il m'a fait sourire .
 

Le sens de la répartie a tout de même quelques pouvoirs !
Un prix pourrait être attribué à cette guichetière d'un bureau de poste parisien pour son élégance et son humour !
Cette guichetière se trouvait face à une longue file de clients mécontents, lassés d'attendre pour pouvoir enfin déposer un chèque, retirer un chéquier ou envoyer du courrier.

C'est alors qu'un client excédé, se taillant un chemin jusqu'au guichet, jette son bordereau sur le comptoir et dit :

- JE DOIS encaisser ce chèque TOUT DE SUITE !
- Je suis désolée, Monsieur. Je serai heureuse de vous aider tout à l'heure; je dois d'abord m'occuper des autres clients, mais soyez sûr que votre tour viendra.
Le client ne s'en laisse pas conter. Il crie très fort, de manière à ce que tout le monde l'entende : 

- EST-CE QUE VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ?
Alors sans aucune hésitation, la préposée se lève et s'adresse à tous les clients présents : 

- Puis-je avoir votre attention s'il vous plaît ? Sa voix résonnant dans tout le bureau.
Nous avons au guichet un client qui NE SAIT PLUS QUI IL EST. Si vous êtes en mesure d'aider cette personne à trouver son identité, nous vous prions de bien vouloir l'en informer, merci.
Alors que toute la file d'attente éclate de rire, le client furibard s'exclame : 

- Je T'ENC*** !
Sans broncher, la guichetière sourit et dit : 

- Je suis désolée, Monsieur, mais pour cela aussi il faut être capable de faire la queue!!!

dimanche 22 août 2010

Remords ou regrets ?

Ma mère (cette très chère) a toujours dit que dans la vie, mieux valait avoir des remords que des regrets. Cette petite phrase a provoqué un échange sur Twitter, mon "homologue twitteuse" arguant que le remord ronge insidieusement et qu'il est plus nocif que le regret. J'abonde dans ce sens, mais seulement dans le cas où le remord découlerait de sources malintentionnées et non, si le remord ne tient qu'à un mauvais choix ou une mauvaise décision.
Lorsque ma mère disait cela, c'était pour nous encourager, lors de dilemmes, à ne pas nécessairement prendre la moins risquée des voies.
Mieux vaut tenter quelque chose, au risque de le regretter, que de vivre avec des "J'aurais donc dû".

jeudi 19 août 2010

Toute la misère du monde

Une femme, maigre, très maigre, débraillée, mais à la démarche élégante, vient s'asseoir sur les marches de pierre de la Porta Nigra.Nous sommes à Trève. Elle fume cigarette sur cigarette, boit au goulot d'une grosse bière et discute avec des êtres invisibles. Par moments, elle s'enflamme, gesticule et monte le ton. Sa voix devient rauque, agressive, trop agressive.Les passants font de grands détours pour l'éviter, moi aussi.