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lundi 7 mai 2012

L'hécatombe de la terrasse

L'hiver a été dur. 

Dire que je me suis réjouie du faux printemps en mars, des pousses de tulipes, déjà, et de l'apparition des bourgeons. Mon vieux fond d'héritage judéo-chrétien aurait dû m'alerter et m'empêcher de me réjouir trop vite. Le gel qui a suivi n'a pas pardonné.
On dit que la culture en pots n'est pas facile. Je veux bien le croire, surtout que je n'y connais pas grand-chose.
Et pourtant, j'ai une centaine de pots, des géants aux minuscules, pour meubler l'espace, pour tenter de nous protéger du regard des voisins, pour jouir de notre oasis.
Ma réussite, depuis que nous sommes ici, je la dois sans doute à la chance. La chance du débutant.
Donnez-moi un chien, un chat, un cheval, des moutons, des chèvres, des poules et je saurai les entretenir, prévenir les maladies, les soigner, les aider, tout ! Mais avec les plantes, j'y vais d'instinct... et je ne garantis pas la valeur de celui-ci.
Ce printemps, je mesure l'hécatombe !
Mon préféré, mon olivier de Bohême n'est plus qu'un squelette décharné, quelques feuilles séchées qui pendent, ici et là, au bout des branches. Une horreur.
L'arbre aux papillons, réputé pour être intuable, celui dont on ne peut se débarrasser,  se dresse tout nu, tout efflanqué. Bien mort.
Sans parler du figuier, du laurier, de quelques rosiers, des bambous, des roseaux, et j'en passe, et j'en passe.
Certaines plantes m'étaient précieuses, elles m'avaient été données par une amie. (http://mjmlingua.blogspot.com/2011/06/prendre-conge.html).


Un hiver tout bêtement et simplement trop rude peut-il me disculper ou dois-je admettre mon incompétence ?







C'était avant...
...Et maintenant